Aujourd'hui: rallongé mon séjour en Suramérica. Je resterai plus d'un mois et demi sans rien d'autre à faire que voyager, en compagnie de certains de mes collègues de stage.
J'aime l'impression de liberté que donne l'idée de rester en-dehors du sentier battu encore quelque temps. Comme l'école buissonnière quand on était petits... la vérité, c'est que maintenant, il faut payer et aller loin pour retrouver cette sensation. Cette fois, le buisson se nomme Pérou et Bolivie, et il promet d'être rempli d'aventures.
L'université, les cours, le travail, l'appartement, Montréal, les projets divers, les amitiés et les amours du Québec, ça sera pour plus tard.
Étrangement, ce voyage arrive à un point de ma vie où je me questionne beaucoup, un peu comme quand on a 16 ans et que la carte de ce qui sera notre vie se dessine peu à peu, ou plutôt: qu'on s'épuise, qu'on se tourmente à la dessiner nous-mêmes, avec nos crayons, à notre manière. Il me semble que 23 ans, c'est fait pour voyager, connaître ce que cache cette carte qu'on se trace. Un peu le début d'être vieux, le travail, les études qui finissent, les projets et tous ces amis qui deviennent adultes et se marient, le temps d'ouvrir le temps, de faire un grand trou dans le calendrier pour voir un peu de la beauté, de l'amour et de la richesse du monde.
mardi 14 juillet 2009
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Eh bien, profites-en! C'est vrai que le temps passe si vite parfois et que la touche "pause" n'est pas souvent à porter de main.
RépondreSupprimerDes fois, il est juste temps de prendre soin que de soi-même. Alors, prends bien soin de toi!